mardi 31 janvier 2012

Dans le silence incomparable que pose la neige sur un paysage (ou la panique qu'elle crée dans les grandes villes), une nouvelle chronique de Recluses est apparue sur le blog Noirs desseins. Un grand merci à Christophe Bender pour son regard sur ce roman et le soin qu'il apporte à sa critique.

Extrait : (...) Inquiétant dans ce qu’il [le roman] met en jeu lorsque la terrible vérité nous éclatera au visage lors des dernières pages ou, même un peu avant, quand le récit bascule dans une horreur crue, une bestialité, une trivialité brute pourtant pressentie chez certains, voire voulue par d’autres.



Cette chronique et le dernier jour du premier mois de l'an 2012 sont l'occasion de faire un petit récapitulatif des commentaires et des articles consacrés jusqu'à maintenant au premier roman de Séverine Chevalier.

Noir desseins
Unwalkers
Fondu au noir
Lire et Le choix des libraires
Blog 813 et Babelio
Centre régional du livre (CRL Limousin)
Le vent sombre
Action suspense et Rayon du polar
Le Populaire du Centre


A suivre...

samedi 28 janvier 2012

Hier, publication d'une nouvelle chronique du roman Recluses sur le blog Unwalkers.
Signée Caroline. Elle est ici.
Extrait : Un roman noir, très noir, complexe, dont on sort étourdi et déstabilisé.

Reste à voir si tant de lecteurs que ça attendent d'un roman qu'il soit déstabilisant. N'aurait-on pas plutôt tendance à vouloir être rassuré par une fiction ? Diverti ? Conforté ? (rien de ce qui vient de vous être conté n'a jamais eu lieu et n'aura jamais lieu, vous pouvez refermer ce livre et vous endormir tranquille – et faire de beaux rêves, si possible, jusqu'à la sonnerie déstabilisante du réveil).
Quelle auteure, récemment sur France Culture, disait que contrairement à de nombreux lecteurs, elle n'attendait pas d'un roman qu'il l'éloigne de la réalité, autrement dit qu'il lui change les idées, mais qu'il lui parle mieux de cette réalité ?

Une réalité aura beau être évidente et criante au travers d'une fiction, on a toujours la possibilité de refermer le livre, ou de sortir de la salle, pour s'en détourner – et revenir à nos moutons (ce qui ne nous empêchera pas de devoir se coltiner la réalité aussitôt après). On aura même le droit de dire que cette histoire était décidément bien ficelée, prenante, inventive, ou mieux encore : "sympa" (mot passe-partout de l'époque qui évite de chercher les termes justes pour désigner une chose, un événement, une création ; le dernier film de Steven Soderbergh est sympa ; le dernier roman de Bret Easton Ellis est sympa ; celui de James Ellroy aussi ; le 4x4 à 11900 euros de Dacia est sympa ; mon Iphone on n'en parle pas – presque tout est sympa ici bas, ce qui ne nous empêche pas d'être tout le temps mécontents).

Le roman de Séverine Chevalier n'est pas sympa. La collection dans laquelle il a vu le jour indique par ailleurs qu'il est plutôt noir (bah, ceci est bien accessoire et ne signifie pas grand-chose...). Il y a beaucoup de créations qui ne sont pas sympas du tout, mais dont on dira néanmoins qu'elles le sont, sans doute pour se protéger, ou juste pour alimenter un ensemble de comportements et de perceptions qui consiste à remiser la création dans le champ du divertissement. C'est culturel, sans doute. Et certaines impostures à 2 millions de ventes, d'entrées ou de téléchargements illégaux encouragent peut-être bien ce type de réaction. Non ?

La course à la présidentielle est sympa. Les personnages sont fouillés et les dialogues sonnent assez juste. En dépit d'un style un peu lourd (trop de style tue le style), on passe un bon moment car les rebondissements sont inventifs, ils se succèdent à un rythme étonnant et nous tiennent en haleine. L'intrigue est bien menée et les auteurs (c'est un recueil collectif) entretiennent le suspens jusqu'à la dernière seconde.

dimanche 22 janvier 2012

Pendant ce temps, le roman Bois, de Fred Gevart, fait parler de lui en Loire Atlantique, à l'occasion du prix de la ville de Mauves-sur-Loire. Six romans sélectionnés pour cette finale, cités dans l'article ci-dessous – illustré du sourire radieux de Caroline de Benedetti, de l'équipe de Fondu au Noir.
Bois, mais aussi Les visages écrasés, de Marin Ledun, qui a reçu il y a quelques mois le trophée 813 et dont nous vous recommandons fortement la lecture par les temps qui courent. Délibération prévue les 28 et 29 avril prochains, lors du salon Mauves en Noir, où Fred Gevart sera présent.

Une visite de cette page précise du blog des Fondus au Noir est indispensable.

Par ailleurs, Fred et Marin sont parmi les auteurs invités cette année aux Nuits Noires d'Aubusson. Nous vous communiquerons la liste complète en temps voulu ; elle n'a jamais été aussi étoffée. Éric Maneval sera naturellement de la partie aussi, puisqu'il présidera cette année le festival, après avoir remporté le prix du polar lycéen 2011 avec le roman Retour à la nuit.

vendredi 20 janvier 2012

Tout comme pour le roman Bois l'année dernière, la revue Lire consacre un petit encart à Ecorce dans son numéro de février, avec un commentaire sur le roman Recluses. Plus précisément un extrait choisi de la chronique écrite en décembre par Joël Gastelier, de la librairie L'étoile Polar, à Nantes, sur le site Le choix des libraires.

De même, nos complices de la revue L'indic ont posté cette semaine sur leur blog un commentaire sur le roman de Séverine Chevalier.

Une des premières opportunités de rencontrer l'auteure se situera fin mars, à l'occasion du salon du livre de Limoges. D'autres occasions se profilent. Nous vous en dirons plus en temps voulu. Tout comme d'autres chroniques devraient apparaître, sur la toile et ailleurs.

vendredi 13 janvier 2012

Les Smashing Pumpkins sont dans le Bois était le titre d'un article paru dans le numéro 8 de la revue L'indic, il y a tout juste un an, au sujet du roman Bois, de Fred Gevart.
Axé sur la relation livre et disque, et plus exactement polar et musique, l'article en question, signé Émeric Cloche, a fait l'objet d'une impression sur bâche dans le cadre d'une exposition (qui comporte d'autres articles présentés de la même façon et axés sur le même sujet) qui est présentée depuis le 3 janvier à la Médiathèque de Nantes.




Le monde du livre est une jungle immense.
Celle du roman noir est vaste.

Depuis hier, une critique du roman Recluses, de Séverine Chevalier, figure sur le blog de la revue 813. Elle est signée Jan Thirion et nous en avons parlé précédemment puisque ce commentaire a également été publié sur le site Babelio (voir nos messages précédents). Commentaire élogieux, disons-le. Pas moins que la plupart de ceux qui, à ce jour, ont été publiés ici et là sur le même roman (voir nos messages précédents aussi). On ne s'envoie pas des fleurs, on constate. Et c'est plutôt plaisant.

Une jungle vaste et complexe.

La critique qui suit Recluses sur le même blog 813 est consacrée au roman de Henning Mankell, Le chinois, édité par Le Seuil policiers. Le commentaire est bien moins enthousiaste. Il n'empêche que Mankell intègre ce qu'on appelle les "têtes de gondoles" au sein des rayons des grandes chaines culturelles. Contrairement à Recluses.

Mais la jungle est si vaste et complexe que le petit insecte reclusien demeure imperceptible dans le paysage au regard du monstre scandinave. Rien de moins logique, rien de moins mathématique. On ne le déplore pas. Ecorce n'est pas le Seuil. Et, à ce jour, il serait inconscient pour Ecorce d'envisager de s'offrir les services d'un diffuseur (le Seuil ou un autre), étant donné le climat particulièrement défavorable qui règne sur le monde du livre, et le fait qu'Ecorce reste du domaine de la micro-édition (ce qui, en soi, n'intéresse pas les diffuseurs). Nous n'avons pas les galons, ni les moyens, ni l'ambition par ailleurs d'espérer (juste ça) rivaliser sur les gondoles.

Le monstre écrasera donc quoi qu'il en soit l'insecte.
Ou bien les deux continueront de cohabiter, car aucun ne se nourrit finalement de l'autre (sauf en cas de péril, car il y a des insectes nécrophages, mais sortons dès à présent de la métaphore, sinon ça va dégénérer...).

Le tout consiste à trouver la juste mesure.
Nous allons précisément nous pencher sur cette délicate question au cours des semaines qui viennent. Nous risquons fort d'en reparler.

mardi 10 janvier 2012

Le 16 décembre dernier, le Populaire du Centre publiait un article signé Muriel Mingau sur le roman de Séverine Chevalier : Recluses. Éloignement de toute forme de civilisation oblige, nous venons d'en prendre connaissance...
Vous pouvez cliquer sur l'image ci-dessous pour l'agrandir.




*

A lire d'urgence : non pas un livre, mais cet article dans Le Monde, au sujet de la fermeture prochaine de la librairie Castela, à Toulouse.

lundi 9 janvier 2012

Ce n'est pas parce qu'on soutient étroitement une maison d'édition qu'on lit ses romans avant tout le monde. Ce matin, c'est le Centre régional du livre en Limousin (CRL) qui publie un commentaire sur le roman Recluses, sur une page consacrée à Ecorce.
Suivez le guide.
Et tant que vous y êtes, aventurez-vous dans d'autres rubriques du même site qui proposent un paysage littéraire limousin très complet, et pas seulement littéraire.



Les deux dernières photos qui illustrent le blog viennent de Lozère ; un des départements de France que les deux sœurs du roman de Séverine Chevalier traversent. Elles y échouent dans un camping qui ne contient que des mobil-homes vides à cette saison, sauf un : occupé par un garçon qui se fait appeler Vautour.

samedi 7 janvier 2012

Jan Thirion a posté ce jour sur le site Babelio une chronique du roman de Séverine Chevalier. Vous pouvez la lire ici. Elle sera prochainement reprise par le blog de la revue 813 que vous pouvez d'ores et déjà parcourir en cliquant .

Extrait :
Il est des livres qui sortent de nulle part et qui vous étonnent à chaque page. Alors que d'autres romans se lovent sur vos genoux et ronronnent, celui de Séverine Chevalier vous brûle et vous glace en même temps. Il ne s'agit pourtant pas de violence ni de compassion comme on en voit si souvent dans les belles-lettres actuellement ou dans la littérature de genre.

Si vous ne connaissez pas Jan Thirion, nous vous invitons à visiter son site, pour commencer, et à lire un de ses romans. Mais vu qu'il en a déjà signé un certain nombre, nous pouvons en citer trois :
Soupe tonkinoise
(éditions TME),
Lavocam
(éditions Atelier In8)
et à coup sûr son dernier bébé aux éditions Krakoen : Nuoc mâm baby.




D'autre part, le blog de nos amis Fondu au noir, alias la revue L'indic, nous informe de la sortie d'un numéro de la revue Mouvements consacré au roman noir, avec un dossier conséquent intitulé :
Du polar à l'écran, normes et subversion.

Le numéro en question est l'avant-dernier, le 67, automne 2011.
Entre autres contributeurs à ce dossier, nous pouvons noter Jean-Hugues Oppel, Max Obione, Bernard Bec, Franck Thilliez, ou encore Marin Ledun, avec une introduction signée Claude Mesplède.

mardi 3 janvier 2012

Tous les meilleurs vœux du monde n'empêcheront pas les 7 péchés capitaux (et autres dérivés) d'être commis, encore et encore, chaque jour de cette nouvelle année.

Nous vous présentons néanmoins les nôtres.