dimanche 11 décembre 2011

Le point de vue d'un libraire est précieux. Celui de Joël Gastellier, de la librairie L'étoile Polar, à Nantes, à propos du roman Recluses, figure sur le site Le choix des libraires : ici
L'étoile Polar
se trouve 58, rue de la Bastille. N'attendez pas le hasard pour vous y rendre si vous êtes en quête de conseils de lecture dans le registre de la littérature noire. Vous pouvez aussi visiter le site de la librairie en cliquant ici


Nous citions précédemment un extrait de la chronique de Claude Le Nocher, sur son blog Action suspense, toujours à propos de Recluses, indiquant qu'aucun policier chevronné ou détective intuitif n'allait venir en aide au lecteur pour dresser le portrait de Suzanne, personnage central du roman de Séverine Chevalier.
L'enquête, au sens traditionnel, est en marge. Pas de scène de crime, pas d'effusion de sang, pas de victime atrocement mutilée, pas d'étalage de techniques d'investigation. Le spectaculaire ne se situe pas dans le crime, mais dans le corps social tout entier.
L'acte meurtrier a déjà eu lieu et le récit débute deux ans plus tard. L'enjeu du roman repose donc sur le pourquoi, et non sur le comment et le qui, même si l'auteure jongle avec ces trois points tout au long de l'histoire, pour les déplacer, pour les mettre en doute.


Aussi, le synopsis de Recluses interroge. On peut buter dessus. On peut ne pas le comprendre si l'on attendait de lui qu'il expose clairement les choses et respecte certaines règles propres au roman policier. Ce n'est pas un roman policier. Le synopsis reste énigmatique, à l'instar du récit et de sa construction. Il déroute. Souhaitons qu'il dérange, au même titre que ses premières pages à la construction bizarre. Vous pouvez les télécharger librement, ici


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