vendredi 31 décembre 2010

La mise en ligne du troisième Polychrome de la collection Arobase a bien failli être compromise par un maudit virus qui a choisi les dernières heures de finition du recueil pour s'immiscer dans les circuits de l'ordinateur écorcien. Ce n'est même pas une blague, du genre poisson d'avril. Il y a juste des circonstances et des coïncidences fâcheuses, dans la vie, parfois.
Coïncidences, puisque ce Polychrome là s'intitule Virus 1.

Il réunit onze textes courts, écrits par autant d'auteurs
qui ont accepté de jouer avec deux contraintes données :


1. Le thème : Virus

2. Le texte devait se composer de 2011 caractères
(espaces, titre et nom de l'auteur non compris).


Vous pouvez vous rendre dès à présent sur le site Ecorce pour tout savoir au sujet de ce troisième recueil virtuel, et pour le télécharger librement.


L'équipe Ecorce vous adresse ses meilleurs voeux pour l'année 2011.

vendredi 24 décembre 2010

La rubrique diffusion du site Ecorce rend fidèlement compte des trois journées consacrées à sillonner les trois départements de la région Limousin. Trois jours à vagabonder dans ce vert territoire pouvaient s'apparenter à une errance sereine, presque hasardeuse, et c'était un peu le cas, par moments, entre les brumes et les forteresses, les tourbières et les monts, les capitales de départements (grouillantes) et les bourgs tranquilles (toujours dans la brume).

Entre les libraires (plus ou moins débordés par les événements de fin d'année) et les épiciers qui ne font pas la différence entre un guide touristique et un roman, la tache fut néanmoins plaisante, car instructive.
Et, comme annoncé sur le blog auparavant, le nombre de lieux dépositaires des romans écorcien s'est offert un élagage à l'occasion (de l'hiver) de la sortie du deuxième élément de sa collection noir. Il n'est pas définitif. Il est même plutôt en constant devenir.


A peine une semaine après sa sortie, le roman de Fred Gevart provoque des échos. Le premier sur un blog baptisé Le boudoir d'Asphodèle, et le deuxième sur le site du Choix des libraires. En cette période de saturations en tous genres, ce n'était pas gagné ; il y a tellement d'autres choses essentielles sur lesquelles se jeter ces derniers temps : les futilités, les chocolats et les best-sellers.

Très bon réveillon à vous.

dimanche 19 décembre 2010

Il semblerait que la neige (avec la glace dissimulée dessous) se décide à fondre, à une vitesse fulgurante, même. Ce qui signifie qu'une pile vertigineuse d'enveloppes à bulles pesantes va pouvoir prendre différentes directions par voie postale.
Il se pourrait aussi que la diffusion du roman Bois débute dès mardi, en premier lieu en Limousin. Cette première phase s'effectuera à l'aide d'un break chargé de cartons, tandis que la seconde, plus lente, consistera à divulguer le roman de Fred Gevart au-delà des frontières régionales.

En attendant, comme nous l'avions fait à la sortie de Retour à la nuit, voici quelques photographies qui, tandis que le roman de Fred n'était pas tout à fait terminé, avaient été pressenties pour sa couverture. Chacune restitue à sa manière un angle précis du roman. Chacune était en mesure de le soutenir, de l'illustrer (ce terme est décidément très réducteur), mais il a fallu trancher à un moment donné.

Au cours de cet épisode déterminant, une idée a effleuré des esprits, consistant à éditer quatre versions du même roman, avec quatre couvertures différentes.
A creuser... Nous aimons faire des expériences.


Un clic sur chaque image vous permettra de l'agrandir.







Tous les clichés ont été réalisés par notre photographe attitrée, Malika Uhlen, sauf la seconde, tirée d'archives datées de 1993 et 1994 (site minier de Puy Les Vignes, commune de Saint-Léonard de Noblat, 87).

Il aurait pourtant été si facile de choisir une photo de la gare des Bénédictins, à Limoges (une des plus belles d'Europe), puisqu'une fusillade mortelle se déroule sur son parvis dans un chapitre du roman. Facile et beaucoup plus vendeur qu'un pare-brise de bagnole explosé, oui, certainement, mais le roman risquait fort de s'en trouver lui-même défiguré.

La question de la couverture des romans est un vaste sujet. Nous pourrions y consacrer des pages et des heures, puisque c'est elle que le lecteur identifie en premier lieu dans une librairie. C'est elle qui l'interpelle, ou pas. C'est elle qui l'aspire ou l'incite à passer son chemin. Elle, son titre et, souvent, très souvent, le nom de l'auteur, qui incitent le lecteur à s'emparer du roman pour le retourner et en lire le synopsis en quatrième de couverture. Et décider de l'emporter, ou non (après l'avoir ouvert pour en lire un passage, ou plusieurs, ou pas).

jeudi 16 décembre 2010

La neige a décidé de nous jouer encore des tours. Tout comme l'approche des fêtes va ralentir l'acheminement du roman de Fred Gevart en direction des librairies qui vont l'accueillir. D'ici la mi-janvier, plusieurs lieux vont par ailleurs s'ajouter à la liste du site Ecorce, tandis que d'autres vont s'en retirer.

Les premiers exemplaires de Bois ont pris la route avant-hier, par voie postale, et d'autres vont partir sans tarder, si météo le veut bien. D'autres encore les suivront, sur les traces de Retour à la nuit, d'Eric Maneval. Viendront ensuite différents rendez-vous écorciens fixés pour l'année 2011, qui vous permettront de rencontrer les auteurs, et pas seulement.
Le calendrier est en préparation...

Merci à tous les curieux impatients et à tous les fidèles pour les signes qu'ils nous ont fait parvenir depuis l'arrivée de Bois par un matin frisquet.

mardi 14 décembre 2010

Cette fois-ci, il est arrivé.
Une palette entière de Bois sous cellophane, peu avant midi.



A peine eu le temps de le déballer, de le feuilleter, de prévenir l'auteur que tout était en ordre et qu'il pourrait lui-même le palper sous 48 heures, qu'il fallut prendre la route, direction Limoges, pour une rencontre avec la classe de seconde 1 du lycée Raoul Dautry.
Il s'agissait de la troisième phase d'un programme orchestré par deux enseignantes, intitulé De la dédicace à la page blanche. Autrement dit, quel processus se déroule donc avant qu'un lecteur éprouve le plaisir d'ouvrir un livre et de le lire ?
Pour révéler la complexe mécanique, il fallait bien l'intervention de quatre acteurs du métier, mais pas simultanément. C'est un libraire qui ouvrit le bal, en novembre : David Belair, entre autres (et peut-être bien par dessus tout) responsable du rayon polar de la librairie Page et plume, à Limoges. David fut suivi de Franck Linol, auteur d'un premier roman, chez Geste Noir, intitulé La cinquième victime.
Les éditions Ecorce ont pris le relai aujourd'hui même. L'expérience consiste bien à révéler des mystères, mais aussi à répondre à des nuées de questions préparées par les lycéens, tout ceci afin d'examiner une à une les phases de conception d'un roman, de la page blanche de l'auteur jusqu'aux mains du libraire qui va le mettre à disposition du public, et avant tout choisir de le défendre.


Ci-dessus, les petits veinards qui ont eu l'occasion de découvrir
le roman de Fred Gevart avant tout le monde.


La quatrième et dernière phase de ce programme aura lieu en janvier. C'est un auteur qui l'animera : Patrick K. Dewdney, notamment auteur du roman Neva, aux éditions Les contrebandiers.

Je tiens à remercier Nadine et Cécile pour leur accueil chaleureux.

Et, pendant cette heure trop courte, il se mit à neiger.

Mais pas suffisamment pour empêcher le roman Bois de gagner les rayons des deux librairies dépositaires des romans Ecorce à Limoges : Page et plume et l'espace culturel Leclerc (zone Nord).

La livraison du roman dans le petit hameau creusois où sont établies les éditions Ecorce ne signifie pas qu'il sera disponible dans les prochains jours dans les autres librairies de la liste diffusion du site. Sans diffuseur, l'acheminement du roman vers tous ces lieux précieux sera progressif. D'autant que la météo risque de nous jouer encore des tours dès la fin de semaine. Mais nous allons faire au plus vite.

L'actualisation du site Ecorce n'aura lieu que la semaine prochaine, mais pour les plus impatients et curieux d'entre vous, il existe d'ores et déjà une page consacrée au roman Bois. Il suffit de cliquer ici pour y accéder.

Si vous n'êtes vraiment pas patients, il existe pour le moment deux moyens de se procurer rapidement le roman de Fred Gevart :
1. En vous rendant dans l'une des deux librairies sus-mentionnées,
2. En le commandant directement aux éditions Ecorce (son prix est de 15 euros – les frais de port sont offerts). L'adresse postale est indiquée sur le site, à la rubrique commandes.


mardi 7 décembre 2010

L'épreuve de couverture du roman Bois, de Fred Gevart, nous est enfin parvenue – dans la neige fondante (dans la gadoue, pour être plus exact). Il n'y a rien à redire ; le contenant sera fidèle au contenu. La fabrication du roman va donc pouvoir débuter.
Entre temps, nous avons eu tout le loisir d'en manipuler le prototype (non pelliculé, il est à présent paré de traces de doigts, de rayures, de petits impacts...) qui va se multiplier par 500 pour ce premier tirage, dans les jours qui viennent.

Quant au roman d'Eric Maneval, Retour à la nuit, il est quasiment épuisé. Une tournée de diffusion devrait cependant permettre d'en rapatrier quelques exemplaires. Un deuxième tirage est prévu pour 2011.
Rappelons que le roman est en course pour le prix lycéen du polar d'Aubusson, qui sera attribué en juin. Aux côtés de Retour à la nuit figurent ces trois autres romans
:

Kadogos
, de Christian Roux
L'homme aux lèvres de saphir, de Hervé Le Corre
Mon colonel, de Francis Zamponi


dimanche 5 décembre 2010

Elle scintille. C'est bon signe, elle va fondre. Aujourd'hui, dit-on. Neige et glace confondues. Mais le facteur ne passe pas le dimanche (il ne manquerait plus que ça). Et, étant donné qu'on est exigeant et têtu, il se trouve que le téméraire fonctionnaire de la Poste doit encore nous livrer une ultime (si tout va bien) épreuve de la couverture du roman Bois, suite à des modifications demandées à l'imprimeur.

Mais nous ne sommes plus à un jour près, n'est-ce pas. Et si le roman de Fred Gevart ne nous a pas encore été livré, ce n'est qu'une affaire de poignées de jours. Ce qui n'empêche naturellement pas l'impatience de grandir, ici et là. Un beau matin, un camion venu de Gironde va se garer dans la cour (après avoir tourné en rond 20mn dans un petit hameau paumé en lisière de la Creuse) ; il sera plein de Bois.

En attendant, le troisième Polychrome est sur le feu (nous évitons ici un jeu de mot vraiment trop fastoche). Les premiers textes déboulent dans la boîte électronique d'Ecorce, chacun empreint d'un petit grain singulier.
La date de mise en ligne de cette partie 1 de Polychromes : virus est approximativement fixée au début de la deuxième décennie du XXIème siècle après JC.