mercredi 10 novembre 2010

Aujourd'hui est consacré à la conception de la couverture du roman Bois, de Fred Gevart. Phase décisive, puisque c'est elle qui éveillera ou non la curiosité des lecteurs, mais qui devra avant toute chose refléter fidèlement le contenu du livre. Le choix de l'image s'est fait à partir d'une série de trente clichés réalisés pour l'occasion. Certains seront publiés sur le blog dans quelques temps, à la sortie du roman.

En attendant, en voici le synopsis :

Le dernier matin, quarante pour cent des suppliciés se conduisaient en lâches. Pleurant, hurlant, luttant du début à la fin. L'un d'eux a même tenté de gagner du temps par tous les moyens : lettres à sa mère, à son père, à ses frères et soeurs, à ses voisins, renversant par deux fois le verre de rhum et demandant une quatrième, puis une cinquième dernière cigarette.
Un autre s'est tant débattu qu'il est tombé de la bascule dans le grand panier, sur le corps cisaillé de son compagnon.
Certains, comme Lacenaire, sur-jouaient. La tête haute jusqu'à ce qu'elle tombe. Déversant leur mépris sur les membres du cortège, sur la foule, sur le bourreau.
Mais quelques uns partaient sans forfanterie. Dignement. Sans faiblesse exagérée. Ils mouraient en hommes. Pense à Soudy, Callemin et Monnier, un matin d'avril 1913, à l'angle du boulevard Arago.
Sylvain Michalski, à n'en pas douter, aurait été de leur trempe.
Quant à toi...

L'explosion lors de l'assaut du G.I.G.N. avait effacé l'intégralité de sa mémoire. Vingt-huit ans réduits à néant. Mais Marlène était revenue. Ils avaient fondé une famille et le succès littéraire avait suivi.
Après quinze ans d'abstinence, c'est dans un verre d'alcool que Michalski découvre ce qui s'est réellement passé dans les galeries désaffectées de la mine de Tungstène.
L'amnésie lui avait tout donné, mais à présent la vérité vient reprendre son dû.

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