lundi 29 novembre 2010

Nous pouvons appeler la chose un prototype : le Bon A Tirer du roman Bois, de Fred Gevart, est entre nos mains. Il s'agit à présent de l'examiner sous tous les angles, de près, de loin, de le tourner et de le retourner dans tous les sens, de le soumettre à différentes lumières, et de le disposer aussi aux côtés de Retour à la nuit, d'Eric Maneval, puisque la sortie de ce deuxième roman valide l'idée de collection.

La dernière ligne droite va débuter : la fabrication du livre.

samedi 27 novembre 2010

La première neige de la saison n'accompagne pas la sortie du roman de Fred Gevart, Bois, nous l'avons annoncé, mais elle empêche aujourd'hui précisément l'acheminement par voie postale du B.A.T. – bon à tirer – très attendu, dont la validation permettra de lancer l'impression du roman.

Notez que la même neige réduit la table ronde programmée ce jour-même à Beaubreuil (87) à trois membres :
Christophe Dupuis, Serge Vacher et Franck Bouysse.
Sauf annulation de dernière minute, elle débutera à 15h30 à la bibliothèque.


Heureusement qu'elle sait nous offrir des paysages splendides et un sentiment de sérénité caractéristique, la neige, sinon nous aurions parfois tous les prétextes de la maudire.

samedi 20 novembre 2010

Le roman de Fred Gevart a décidé de se faire désirer encore, puisque sa sortie est repoussée de quelques jours, vraisemblablement à la première semaine du mois de décembre. Tout récemment, dans un message, Fred écrivait : Ce n'est pas grave, d'ici un mois on ne pensera déjà plus à ce retard.
Dans deux ou trois poignées de jours, donc, Bois sera un roman noir de 230 pages, palpable, empreint d'une petite touche lynchéenne qui pourrait bien perturber le lecteur avide de solution en fin d'intrigue. Mais laissons le mijoter encore.

Entre temps, le samedi 27 novembre, à la bibliothèque de Beaubreuil (87), une table ronde sera animée par Christophe Dupuis, rédacteur de feu-la revue L'ours Polar et responsable de la librairie Entre Deux Noirs, à Langon (33). Autour de la table, quatre auteurs : Antonin Varenne (sous réserve), Franck Bouysse, Serge Vacher et Cyril Herry.
On se demande de quoi va bien pouvoir causer cette bande d'individus là...
Rendez-vous fixé à 16h.

Toutes les photos postées sur le blog depuis le 26 octobre pourraient illustrer, en quelque sorte, le roman de Fred Gevart. Mais nous n'en ferons pas un documentaire, ni un guide touristique. Il s'agira d'autre chose d'un peu plus compliqué. Nous y reviendrons.

mercredi 10 novembre 2010

Aujourd'hui est consacré à la conception de la couverture du roman Bois, de Fred Gevart. Phase décisive, puisque c'est elle qui éveillera ou non la curiosité des lecteurs, mais qui devra avant toute chose refléter fidèlement le contenu du livre. Le choix de l'image s'est fait à partir d'une série de trente clichés réalisés pour l'occasion. Certains seront publiés sur le blog dans quelques temps, à la sortie du roman.

En attendant, en voici le synopsis :

Le dernier matin, quarante pour cent des suppliciés se conduisaient en lâches. Pleurant, hurlant, luttant du début à la fin. L'un d'eux a même tenté de gagner du temps par tous les moyens : lettres à sa mère, à son père, à ses frères et soeurs, à ses voisins, renversant par deux fois le verre de rhum et demandant une quatrième, puis une cinquième dernière cigarette.
Un autre s'est tant débattu qu'il est tombé de la bascule dans le grand panier, sur le corps cisaillé de son compagnon.
Certains, comme Lacenaire, sur-jouaient. La tête haute jusqu'à ce qu'elle tombe. Déversant leur mépris sur les membres du cortège, sur la foule, sur le bourreau.
Mais quelques uns partaient sans forfanterie. Dignement. Sans faiblesse exagérée. Ils mouraient en hommes. Pense à Soudy, Callemin et Monnier, un matin d'avril 1913, à l'angle du boulevard Arago.
Sylvain Michalski, à n'en pas douter, aurait été de leur trempe.
Quant à toi...

L'explosion lors de l'assaut du G.I.G.N. avait effacé l'intégralité de sa mémoire. Vingt-huit ans réduits à néant. Mais Marlène était revenue. Ils avaient fondé une famille et le succès littéraire avait suivi.
Après quinze ans d'abstinence, c'est dans un verre d'alcool que Michalski découvre ce qui s'est réellement passé dans les galeries désaffectées de la mine de Tungstène.
L'amnésie lui avait tout donné, mais à présent la vérité vient reprendre son dû.

dimanche 7 novembre 2010

Comme nous le disions précédemment, Philippe Bertrand et son équipe de Carnets de campagne, sur France Inter, font une halte ces jours-ci dans le département de la Creuse. Des entretiens seront diffusés toute la semaine, de 12h30 à 12h45.
Mercredi, il sera question des éditions Ecorce. Dix minutes de dialogue qui permettront de présenter les origines du projet, ses orientations, son mode de diffusion, sa situation dans le vaste monde éditorial, et bien d'autres petites choses encore...

Notez que mardi, toujours dans Les carnets de campagne, Philippe Bertrand ira à la rencontre de Michel Janvier, un vieux complice. Entre autres dessinateur de BD (Les musicos, Rantanplan, Docteur Monge...), illustrateur et photographe (essentiellement axé sur la scène rock), n'hésitez pas à visiter son site.

Cette même semaine, le manuscrit du roman Bois va quitter le disque dur de son auteur, Fred Gevart, pour entamer la dernière ligne droite avant sa sortie, toujours prévue pour le 26 novembre. (ou simplement fin novembre, et début décembre si la finition du livre l'exige) Le roman est actuellement entre les mains de trois relectrices – phase décisive qui pourrait occasionner d'ultimes retouches et une ou deux nuits blanches supplémentaires à repasser le texte au peigne fin.

A suivre...

jeudi 4 novembre 2010

Du 5 au 12 novembre, Philippe Bertrand et son équipe des Carnets de campagne, sur France Inter, vont parcourir la Creuse. Ce périple occasionnera un détour par les éditions Ecorce, mais nous ignorons encore quel jour exactement. Quoi qu'il en soit, l'émission est diffusée du lundi au vendredi, de 12h30 à 12h45, et les programmes sont disponibles sur le site de France Inter, c'est à dire ici.
Il vous suffit de guetter...


Il y a des jours, comme ce jeudi 4 novembre, par exemple, où le manuscrit d'un roman en chantier depuis des mois est bouclé.
Bois, de Fred Gevart, pourrait voir le jour à la date annoncée, c'est à dire le vendredi 26 novembre, à moins que des petits grains de sable se glissent d'ici là dans la mécanique.

Nous reviendrons sur les différentes étapes qui restent à franchir avant que le roman de Fred vous parvienne en vrai de vrai et vous happe. C'est toute une histoire. Une succession de petites phases, toutes décisives. Le moindre détail y a son importance.

A suivre...