vendredi 30 avril 2010

Une période de décompression s'achève, suite au salon du livre de Limoges. Cinq jours étaient nécessaires, en particulier pour les auteurs et les équipes qui les soutenaient : les libraires, les éditeurs et les organisateurs de l'événement.
Le rendez-vous est pris pour 2011...

Une courte trêve, puisque les aventures de Retour à la nuit se poursuivent de plus belle, avec la pré-sélection du roman d'Eric Maneval pour le 7ème prix marseillais du polar. La nouvelle vient de tomber. Les six romans finalistes seront désignés au mois de septembre et le prix sera attribué le 2 octobre, à 10 heures (quelle précision !).
Tout ceci dans l'impatiente attente du festival du roman policier de Cognac, et en particulier des résultats du prix IntramurosRetour à la nuit est déjà finaliste.
Wait and see...


Et le planning d'Ecorce est contrarié, mais vous l'avez déjà remarqué. A l'ouverture du présent blog, j'indiquai présomptueusement la sortie d'un deuxième roman pour le mois de mars 2010. Et nous sommes le 30 avril. Des imprévus sont survenus, de différentes sortes, mais une chose est certaine : on n'agira pas dans l'urgence.
Il se pourrait donc que le deuxième roman ne sorte qu'en septembre, juste après la déferlante de la rentrée du livre, c'est à dire une dizaine de mois après Retour à la nuit. Entre temps, des petits fruits écorciens verront le jour : un deuxième Polychrome, notamment. Et d'autres expériences, peut-être. Je dis bien "expériences".

Sachez aussi que la relecture du deuxième roman s'effectue ces jours-ci, dans un petit hameau, en lisière de la Creuse,
précisément à cet endroit :

mardi 27 avril 2010

Depuis hier, des bruits de tubes métalliques et de boulons résonnent en ce secteur du Champ de Juillet, à Limoges, où, durant trois jours, des milliers de visiteurs se sont succédés sous un vaste chapiteau blanc. Samedi, des pics de chaleur ont convergé avec des cohues qui progressaient au ralenti dans les allées, ou bien des masses de lecteurs, d'admirateurs, de curieux aussi, formées ici et là, en quête d'un ouvrage fraîchement paru, ou plus ancien ; d'une signature, ou simplement venus pour voir en vrai de vrai telle ou telle personnalité.

31° sous le chapiteau et progression compliquée dans la foule ; brouhaha ininterrompu, ovations, dialogues, commentaires saisis au hasard. Sourires, regards intrigués, yeux et trajectoires interrompus par la présence d'un livre, d'une phrase, d'une image, d'un visage. Mains qui s'emparent d'un ouvrage, le retournent, l'ouvrent, l'explorent un peu, beaucoup, s'en vont avec, ou pas. Reviennent ou non poser une question à cet auteur, là, assis de l'autre côté, qui vous écoute et vous répond.

Foire, grande surface éphémère, espace de rencontre ou de spectacle. Un salon du livre peut prendre simultanément tous ces aspects ; tout dépend où l'on se situe, où l'on se place pour observer. Rendez-vous fixé à telle heure et tel endroit, ou au contraire surprise totale.
Entre la foule en mouvement et les auteurs invités se dresse une ligne tendue, d'environ 80 centimètres de large, où sont disposés des milliers de livres. Constituent-ils une barrière ou au contraire une passerelle ouverte ?

Une barrière, car les livres sont en vente. Ce sont des objets culturels, mais aussi des produits de consommation. Accorder une attention à tel ouvrage, juste avec les yeux, peut signifier qu'on envisage de l'acheter, même si ce n'est pas le cas. Et que pense l'auteur, de l'autre côté, lorsqu'il vous voit prendre le livre et le parcourir ? N'allez-vous pas le vexer si vous le reposez sans avoir dit un mot, sans même avoir levé les yeux vers lui ?

Une passerelle, car échanger des mots ne coûte rien, n'a jamais rien coûté. Vous n'êtes obligé à rien. Vous achetez le livre si quelque chose se passe, simplement. Si un déclic a lieu au cours du dialogue, ou juste à la lecture d'un synopsis.
Mais il arrive aussi que vous achetiez le livre parce qu'une main inconvenante vous l'a brandi à la façon d'un vulgaire produit en promotion. Vous tombez dans le piège, ou pas. Et c'est une autre histoire. Passons...

Quelque part dans cette foule et de l'autre côté de la passerelle, sur le stand de la librairie Page et plume, se trouvait Eric Maneval, auteur de Retour à la nuit. Serein, observateur, tout à fait ravi par ses voisins immédiats : Patrick K. Dewdney à sa gauche, Carole Fives à sa droite, mais aussi Serge Vacher et Franck Linol.
Devant lui, un tissu orange sur lequel étaient disposés quelques piles d'exemplaires de son roman, ainsi que des petits papiers, des documents, un gobelet de café, puis un stylo. Parmi les milliers de visiteurs de ce salon du livre, plusieurs centaines ont pris le soin de lire le synopsis de Retour à la nuit. Plusieurs dizaines ont choisi d'emporter l'ouvrage.

Au beau milieu du brouhaha et des remparts de papier relié, au tout début du salon, l'auteur dira : Pour moi, chaque vente est un miracle. Car qu'est-ce qui peut bien inciter un lecteur à choisir d'acheter un roman noir écrit par un auteur inconnu, sorti chez un micro-éditeur qui ne l'est pas moins ?
Allez savoir...


mardi 20 avril 2010

A l'heure actuelle, le chapiteau de Lire à Limoges se dresse déjà face à la gare, en haut du Champ de Juillet. Libraires, éditeurs et auteurs s'apprêtent à installer leurs stands et à déballer des livres par tonnes, à l'intention des lecteurs friands coutumiers de l'événement.

Ecorce disposera d'un périmètre sur le stand de la librairie Page et plume, dès le vendredi 23 avril. Eric Maneval y sera présent le samedi 24 et le dimanche 25, toute la journée, pour dédicacer son roman Retour à la nuit.
A ses côtés, vous pourrez aussi rencontrer Patrick K. Dewdney (auteur de Neva, aux éditions Les contrebandiers, et de Perséphone lunaire, chez Chloé des Lys), Serge Vacher (qui signera son deuxième roman, juste avant sa sortie aux éditions Après la lune) et Gilda Piersanti (éditions Le passage).
Sur d'autres stands, toujours en littérature noire (ou gris foncé), seront présents Franck Bouysse (auteur du Mystère H et de Lhondres, chez les Ardents éditeurs), Dominique Manotti et Nadine Monfils. Il faudra être vigilant et stratégique pour atteindre ces auteurs, étant donné que des embouteillages sont à prévoir vers les stands où figureront aussi Lionel Jospin, Julie Pietri et Raymond Poulidor.

Mais les salons du livre ne sont pas que des séances de dédicaces ; ce sont aussi des espaces de rencontres, des occasions de taper la causette, de boire un café ou un verre ensemble. Nous aurons tout le week-end pour ça. N'hésitez pas à vous manifester.

mercredi 14 avril 2010

Les aventures de Retour à la nuit (suite) : le roman d'Eric Maneval est offert aux cinq prochains abonnés à la revue L'indic (15 euros pour trois numéros), dont nous avons déjà parlé. Rendez-vous donc sur le blog de Fondu au noir : ici
Si j'étais vous je me grouillerais, il n'y en aura pas pour tout le monde.

L'indic est implanté à Nantes et, dans cette belle ville, un nouveau libraire est sur le point d'ouvrir ses portes : L'étoile polar. Du noir version roman, nouvelles, BD, mais aussi théâtre, jeunesse et livres d'art. Le lieu se situe au 58 rue de la Bastille.
Retour à la nuit intégrera les rayons de ce nouveau lieu sans tarder.

Ecorce s'accorde quelques jours de vacances, mais pas beaucoup : trois. Ensuite, il va s'agir de préparer le salon du livre de Limoges. Ecorce y sera accueilli sur le stand de la librairie Page et plume. Eric Maneval y sera présent le samedi 24 et le dimanche 25, mais je serai sur place dès le vendredi, à la première heure.
Je reviendrai sur cet événement dans le courant de la semaine prochaine.


L'indic, numéro 5

samedi 10 avril 2010

Quatre mois après sa sortie, le roman d'Eric Maneval continue de faire parler de lui sur la toile. Je vous invite à lire la chronique de Retour à la nuit parue hier sur le blog Moisson noire, signée Yann Le Tumelin. Chronique argumentée et soignée, qui résulte d'une évidente immersion personnelle dans le récit d'Eric, mais aussi inattendue, puisque Yann, initialement, je l'avoue, n'a pas reçu d'exemplaire du roman.

Et à ceux d'entre vous qui suivent l'aventure écorcienne, j'annonce que le deuxième Polychrome est sur le feu. Il sortira plus tôt que prévu (à la fin du mois de mai) et résultera de l'expérience Polychromes : blanc qui a suscité des réactions très différentes, mais aussi provoqué des questionnements, des doutes et des idées.

Le format numérique et les outils qui permettent de le lire font beaucoup parler d'eux ces derniers temps, et ça ne fait que commencer. Négliger ou nier les interrogations que le phénomène implique reviendrait à se détourner de l'époque ; à refuser d'envisager l'ici et maintenant qui nous sollicite et ne cesse de se transformer, qu'on le veuille ou non ; que cette époque nous apparaisse formidable ou déplorable, passionnante ou triste à mourir, peu importe, dit l'époque. Elle file comme une locomotive, et il se trouve qu'Ecorce n'a nulle envie de prendre les airs d'un wagon mort.

mardi 6 avril 2010

Trois semaines avant le salon du livre de Limoges, le Populaire du Centre a consacré ce dimanche un article au roman d'Eric Maneval, Retour à la nuit, et aux éditions Ecorce.
Cela dit, je ne mentionne pas cet événement ici pour le célébrer, mais pour vous indiquer qu'une petite erreur s'y est glissée : contrairement à ce qui est mentionné, ce n'est pas Eric Maneval qui est représenté sur la photo de l'article, mais moi-même. J'insiste, car on pourrait vite croire qu'Eric Maneval est un pseudo choisi pour signer un roman que j'aurais écrit, ce qui serait revenu à m'auto-éditer en douce.

Loin de moi cette idée.

Eric Maneval existe bel et bien, et ceux d'entre vous qui le souhaitent pourront le rencontrer à l'occasion du salon du livre de Limoges, les 24 et 25 avril, sur le stand de la librairie Page et plume. Ecorce y sera représenté dès le vendredi 23.

Cliquez sur l'article pour l'agrandir

samedi 3 avril 2010

Calme plat en territoire écorcien, ou presque. Méfiez-vous de l'eau qui dort, dit-on. Des remous vont survenir, mais pas tout de suite. Ils auront lieu dans un premier temps en coulisses, puisque différents changements vont s'opérer au sein même de la maison d'édition, afin de consolider sa structure tout en lui donnant davantage de souplesse.

Nous vivons une époque où la culture n'est pas une priorité et où il faut se battre pour que des créations, ici littéraires, puissent voir le jour dans de bonnes conditions ; pour qu'elles existent et soient diffusées, partagées, reconnues ; pour qu'elles continuent à témoigner efficacement de leur temps, en direct, sans décalage et sans filtre. Pour qu'elles ne soient pas étouffées, aussitôt nées, par la masse marchande qu'on nomme souvent culturelle, à tort.
C'est un combat qui se déroule dans l'ombre, pourrait-on dire, car tant d'autres préoccupations stimulent le monde ou l'accaparent à l'insu des individus. L'avantage, dans ce combat, c'est qu'on ne le mène pas seul.


Je reçois beaucoup de questions au sujet du deuxième roman de la collection. Sachez qu'il arrive, tranquillement ; il est en gestation. Mais il ne sortira pas de façon précipitée. Et d'autres créations, telles que Polychromes : blanc, au mois de mars, assureront le passage entre le premier roman et le deuxième.
Et Retour à la nuit continue son bonhomme de chemin. Outre sa sélection en finale du prix Intramuros au prochain festival de Cognac, des exemplaires du roman seront prochainement offerts aux nouveaux abonnés de la revue L'indic, qui prend d'une certaine façon le relai du défunt Ours polar, après 50 numéros parus. C'est un défi, il est de taille, et je vous invite, amateurs de noire littérature, à visiter le site de L'indic sans plus tarder.

En Limousin, l'eau ne dort pas vraiment.
L'approche du salon du livre de Limoges crée des ondes concentriques en surface. En terme de roman noir, une brochette d'auteurs sera au rendez-vous les 24 et 25 avril prochains, répartis sur différents stands : Patrick K. Dewdney, Serge Vacher (à l'occasion de la sortie de son deuxième roman, aux éditions Après la lune), Eric Maneval, Franck Bouysse (Les ardents éditeurs), Gilda Piersanti (éditions Le passage), entre autres nombreuses plumes...


Tout ceci dans le sillage du passage éclair de Lalie Walker, en dédicace à la librairie Page et plume le vendredi 2 avril, et celui (non moins éclair) de Jean-Hugues Oppel, en intervention dans un collège de Felletin, le 30 mars. Nous reparlerons du sieur Oppel prochainement, puisqu'un autre événement se profile à l'horizon, intitulé Les nuits noires d'Aubusson.


Jean-Hugues Oppel, intervention à Felletin (photo : Malika Uhlen)