samedi 30 janvier 2010

Quelques flocons, ont-ils annoncé hier...
Cinq centimètres à l'heure actuelle, juste ça, et ce n'est pas terminé.
C'est beau comme tout, mais me voilà une fois de plus séquestré par la neige dans mon petit hameau paumé. Je vais sans doute en profiter pour faire une provision de clichés et concocter un nouvel édito pour le site.


mercredi 27 janvier 2010

Une nouvelle chronique de Retour à la nuit s'est glissée sur la toile ces jours-ci, sur le site K-libre, écrite par Laurent Greusard, accompagnée d'une fiche consacrée à Eric Maneval. Amateurs de noire littérature désireux d'être au jus de l'actualité, je ne peux que vous recommander d'intégrer K-libre à votre liste de favoris.

D'autres chroniques sont à venir. Mon oreille indiscrète m'informe que Retour à la nuit se trouve en bonne position dans ce que Claude Mesplède et DJ Duclock nomment P.A.L. (Pile A Lire). Les envois presse du roman se sont effectivement étalés sur des semaines, et ce n'est pas terminé. L'aventure commence à peine.
Par ailleurs, à ce jour, il se trouve qu'on parle davantage du roman sur la toile que dans la presse régionale (voir l'édito du site Ecorce à ce sujet). Mais on reviendra sur cette question dans les mois à venir, puisque le Limousin promet différents échos noirs pour l'année qui s'ébauche. Tout vous sera révélé ici-même, en temps et en heures, et photos à l'appui.

dimanche 24 janvier 2010

Un nouveau festival de polar est en gestation, dirait-on, du côté de Limoges.
Polar et rock n'roll, plus précisément, et peut-être aussi BD. Les trois domaines fonctionnent, ils se répondent bien ; ce ne sera pas la première fois qu'ils s'allieront.


Pas très original, donc.
En d'autres temps et sous une autre latitude, j'avais écrit un petit papier au sujet de ce rapport récurrent entre polar et rock (n'roll n'est pas systématique) - papier qui n'engageait que moi, bien entendu.

J'y citais nombre de références, y compris musicales ; j'aurais aussi pu y parler des images qu'on emploie couramment pour illustrer les affiches de ces festivals ou de ces soirées thématiques (homme à chapeau et vêtu d'un imper, qui tient un flingue dans une ruelle obscure sous le halo d'un lampadaire type années 20, jouxtant parfois la calandre d'une bagnole américaine classée monument historique depuis belle lurette) ; je constatais que le polar peinait à refléter son époque en ressassant de cette façon des références qui remontent au siècle dernier ; bien souvent aux années 40 à 70.
A cette époque (les années 70), Jean-Patrick Manchette n'hésitait pas à nourrir ses romans de noms de musiciens et de titres d'oeuvres ; il situait ainsi ses récits non seulement dans une époque, mais il fournissait aussi par ce biais des indications précieuses sur l'appartenance sociale et le niveau culturel de ses personnages.

Mais voilà qu'on trouve encore aujourd'hui, en 2010, les mêmes références exactement, inexorablement cramponnées à un registre littéraire déjà si souvent qualifié de sous-littérature., tandis qu'on sait aussi en parler comme d'une littérature de transgression.
Alors que penser de ce polar-là ? Celui, ridé et grisonnant, qui nous balance des momies au programme et semble ignorer complètement les veines sonores qui ressemblent au XXIème siècle ? Que transgresse-t-il ? Qu'envisage-t-il de nous raconter au sujet de notre époque ?


On me répliquera sans doute que le XXIème siècle est aussi fait de vétérans, bien sûr, mais l'époque, elle, et ses technologies, et ses orientations, et les comportements humains qui la caractérisent, peuvent difficilement être illustrés par Led Zeppelin, Deep Purple ou les Clash, que je sache. Ou bien nous ne la saisissons pas. Elle nous échappe, nous dépasse, et on persiste à se terrer dans les rouages d'une autre époque ; c'est tellement rassurant de prétendre que les vraies valeurs se situent dans le passé. C'est valable pour la musique et pour tout le reste.

Mais on reparlera tout de même de ce festival Polar et Rock n'roll, quand il verra le jour.

samedi 23 janvier 2010

Aujourd'hui est tout gris...

Et j'ai vu des flocons sur la carte des prévisions météo de la semaine prochaine. Par ailleurs, hier soir, je songeais à Chabouté, et en particulier à ses albums La bête et Sorcières, parus chez Vents d'Ouest. Des lectures de saison.
De même, hier, je réfléchissais à tous les univers d'auteurs, de dessinateurs ou de réalisateurs qui, de près ou de loin, pouvaient se rapprocher de la ligne éditoriale d'Ecorce. Des noms et des titres d'oeuvres se sont vite imposés, et il est probable que le prochain édito du site soit consacré à ce jeu de similitudes.
Car il serait regrettable que les exigences de la collection se limitent à ces deux contraintes : les romans doivent être noirs et se dérouler en région Limousin. J'envisage donc de livrer quelques références (n'entendez pas "modèles") ; des pistes susceptibles de définir une forme de paysage écorcien, en quelque sorte.
A suivre...

Notez qu'un nouveau lieu accueille le roman d'Eric Maneval depuis hier : la librairie Maupetit (142, La Canebière) à Marseille. La liste complète des librairies partenaires sera mise à jour début février sur le site Ecorce. Certaines ont disparu et d'autres vont apparaître. Quoi qu'il en soit, je vous rappelle que le roman peut être commandé depuis tous les magasins Fnac en France, ainsi que par le biais de la base Electre. Ou encore en adressant un chèque de 12 euros à l'adresse d'Ecorce.

Et aujourd'hui est toujours gris...

vendredi 22 janvier 2010

Après La p'tite plume, au Palais-sur-Vienne (87), c'est au tour de la librairie La crème du crime, à Pau (64), de mettre la clé sous la porte. Triste début d'année. Accessoirement, c'est un lieu de distribution de moins pour Ecorce.

Notez également qu'une nouvelle chronique de Retour à la nuit a rejoint la toile aujourd'hui, sur le site Pol'art noir. La couverture du livre côtoie sur la page d'accueil celle du troisième roman d'Elisa Vix, Andromicmac, paru tout récemment chez nos compères de Krakoen.

Plus que deux mois à tirer et ce sera le printemps. Hausse des températures, bourgeons, passage des grues, et il sera aussi temps de parler du deuxième roman de la collection.

jeudi 21 janvier 2010

Un petit air de printemps aujourd'hui en Creuse. Lumière rasante du matin jusqu'en milieu d'après-midi dans les forêts, et couleurs changeantes, du jaune au roux, en passant par des nuances de gris et de caillasses couvertes de mousse, minuscules ou monumentales.
En cas de trou de mémoire, le paysage me rappelle tous les jours pourquoi j'ai baptisé cette maison d'édition Ecorce.


Retour à la nuit
a intégré la grande bibliothèque de
Polars pourpres, hier. Merci à Elodie pour ce soin précieux.
Et une chronique du roman est apparue ces derniers jours sur le blog de la librairie
Pages d'écriture, située à Saint-Yrieix, en Haute-Vienne. Merci à Catherine pour son intérêt et le travail qu'elle accomplit.

Je retourne au soleil, tant qu'il n'est pas tombé.

lundi 18 janvier 2010

Vous pouvez dorénavant commander Retour à la nuit depuis n'importe quel magasin Fnac en France. Il suffit simplement de préciser le nom de l'éditeur et le titre du roman, puis hop, vous bénéficierez des 5% de remise. Je vous passe les détails des démarches...

Ce même jour, une librairie m'informe qu'elle va fermer ses portes à la fin du mois : La p'tite plume, au Palais-sur-Vienne, à 6km de Limoges. C'était l'unique librairie de ce bourg de 6000 habitants, sans doute situé trop près de Limoges et de sa zone industrielle Nord.

dimanche 17 janvier 2010

En ce dimanche 17 janvier de l'an 2010, le site Ecorce fut mis à jour.
Cette actualisation concerne en premier lieu la liste (en devenir) des librairies partenaires qui diffusent à ce jour le premier roman de la collection. En second lieu, comme annoncé, l'édito aborde l'angle "régionaliste" du projet. Et nous y reviendrons, sans aucun doute.

La prochaine mise à jour ne tardera pas, et l'hiver suit son cours, avec de temps à autres des jours lumineux et colorés, comme c'était le cas ce dimanche 17 janvier de l'an 2010, quelque part en France.

samedi 16 janvier 2010

Puisque je vous dis que Retour à la nuit ne se cantonne pas au territoire Limousin et consacre son temps à sillonner les routes de l'Hexagone... Le roman est pré-sélectionné pour le prix Intramuros du festival de Cognac 2010. Prix décerné par des personnes détenues en Poitou-Charentes en milieu carcéral. Résultats courant juin.
Mais on ne va pas se contenter de croiser les doigts jusque là, puisqu'une foule d'événements vont survenir entre temps. Aventure à suivre...

mardi 12 janvier 2010

Ecorce hiberne. Le temps s'y prête. La maison d'édition ne s'est pas établie par hasard dans un petit hameau où, chaque hiver (ou presque), la neige, le verglas et les températures qui riment avec offrent un prétexte de se retrancher dans une bulle - ou plutôt un terrier kafkaïen.

Mais, de temps en temps, dans le silence de l'hiver, on distingue des échos en provenance de la forêt si proche, ou d'ailleurs. Aujourd'hui, un écho qui prend sa source sur le site de Michel Jacquet, auteur et ancien flic, qui vit à Marseille et suit le travail d'Eric Maneval depuis plusieurs années. Il commente le roman Retour à la nuit : ici.

Un autre écho, beaucoup plus proche, issu des pages du n°107 de la revue La vache qui lit, établie à 38km au sud-est de notre terrier, c'est à dire à Limoges. Il y est également question du roman, mais aussi d'une présentation d'Ecorce (made in Ecorce).

vendredi 8 janvier 2010

Y a plus d'saisons, disait-on...
Sur les routes, de longues bandes de glace en forme d'empreintes de pneus côtoient toutes sortes d'autres empreintes laissées par la faune dans la neige. Sur l'image ci-dessous, l'étang d'Auriat, vide jusqu'en février, situé non loin de la maison où vit Antoine, le narrateur de Retour à la nuit.



Le roman d'Eric Maneval poursuit son chemin, en dépit de la météo, à commencer par une chronique toute fraîche sur le site du Centre Régional du Livre en Limousin. Et deux nouveaux lieux accueilleront prochainement Retour à la nuit dans leurs rayons : la librairie du Grillet, à Tournon (07), et la librairie Juste à côté du, à Bruxelles.

La mise à jour du site Ecorce devrait s'effectuer en début de semaine prochaine (si notre webmasteuse n'est pas retenue à Limoges par les nouvelles chutes de neige annoncées). Et j'en profite pour mentionner trois événements, dont un imminent et deux sur lesquels je reviendrai prochainement.
L'imminent concerne L'indic (revue consacrée à la littérature noire, dirigée par l'association Fondu au noir, établie à Nantes) qui va dorénavant être distribué à la Librairie Page et plume, à Limoges.
De plus, Patrick K. Dewdney, l'auteur de Neva (éditions Les contrebandiers), dédicacera dans les semaines à venir son recueil de poésies : Perséphone lunaire (éditions Chloé des lys), toujours à Page et plume.
Enfin, la sortie prévue pour mars du troisième roman de Franck Bouysse : Lhondres (Les ardents éditeurs), la suite du Mystère H. Je reviendrai sur ce livre et sur les opportunités qui se présenteront de rencontrer l'auteur dans les mois à venir.

Je vous la souhaite poudreuse et régénérante.

vendredi 1 janvier 2010